Pour son 8e gala au Festival Grand Rire de Québec, François Massicotte a frappé fort. Dans une mise en scène très bien ficelée signée Luc Senay, le public en a eu pour son argent. Si Massicotte a souligné à plusieurs reprises que c’était son meilleur public au Grand Rire et son meilleur gala, la foule réunie au Grand Théâtre de Québec en est aussi sortie convaincue.
En se pointant le nez sur la scène, l’animateur de ce dernier gala lance : « Je suis bien content d’être à Québec au lieu de Montréal ». Ce gala débute sur une lancée politique, la dernière frappe de l’UPAC, rebaptisée pour l’occasion « Unité qui pogne les asties de crosseurs ».
Un clin d’œil de Michel Boujenah, rigolant des questions québécoises et de leurs significations qui lui causent problème « Quand vous dites : tu m’aimes-tu, vous êtes cinglés. Car il faudrait que je vous réponde : Je t’aime je, même chose pour y pleut tu et tu pars tu ».
Les Catherine Rouleau, Pierre-Bruno Rivard, Alex Roy, Réal Béland, Philippe Laprise, Billy Tellier, Fary Brito ont aussi défilé sur scène. Pour sa part, André-Philippe Gagnon a été sublime dans son numéro « L’histoire du rock : 50 ans en 10 minutes », faisant des imitations de Roy Orbison, Barry White, Red Hot Chili Peppers, Gnarls Barkley, Guns N’ Roses. En se mettant sur le « shuffle » pour terminer, il nous interprétera une « playlist » extraordinairement bien réussie.
La deuxième partie s’est ouverte avec une Pape Académie (très drôle), où se sont joints à Massicotte sur scène; Jean-Claude Gélinas, Alex Perron, Jean-Marie Corbeil et Geneviève Gagnon débattant à tour de rôle leur souhait de devenir pape. Daniel Lemire nous a fait le bonheur de sa présence et a quant à lui choisi de nous transporter dans un club d’échangistes. Réussi! J’ai bien aimé aussi le sketch de François Massicotte et Dominique Paquet, des décrocheurs scolaires, s’entraînant dans un gym.
Pour la finale, nous avons eu l’immense plaisir de voir le rappel des Sentinelles de l’air par Anthony Kavanagh.
Ma découverte de la soirée; Geneviève Gagnon, tout à fait tordante dans son numéro relatant la seule sortie que son chum lui a offerte cette année : le salon chasse et pêche. On voit les images défiler devant nous et le public dans la salle croule de rire.
Mon coup de cœur va à François Massicotte et tout spécialement aux 3 charmants garçons (dont je n’ai malheureusement pu capter les noms) qui l’ont accompagné sur scène pour le Camp techno detox. Quelle merveille! C’était drôle, rafraîchissant et à en rire aux larmes. Privés de leurs iPad, en forêt en plus!
Bravo pour ce gala, déjà le dernier pour cette année, et bravo à François Massicotte qui a été excellent à l’animation. Mais le Festival Grand Rire se poursuit jusqu’au 23 juin.
Crédit photos : Jean-François Desputeaux
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