Peu importe le nombre d’années qui passent entre les différentes présences de Patrick Bruel sur la scène montréalaise, la Bruelmania est toujours aussi vivante. Les milliers de personnes présentent au Centre Bell ce samedi 2 novembre en ont fait la preuve.
Il est de ces gens qui n’ont qu’à dire quelques mots, et tout de suite on tombe sous le charme, Patrick Bruel est de ceux-là. Malgré le fait que celui-ci ait fait patienter son public avant de débuter son tour de chant, dès les premières notes l’attente était pardonnée. Alors que les lumières étaient toujours éteintes, il a commencé à chanter la pièce Vous sous un tonnerre d’applaudissements du public, et apparaîtra alors un écran en forme de cercle où seront projetées des photos de Patrick, de l’enfance à aujourd’hui, avec un décompte de 30 secondes. La chanson Places des grands hommes se fera entendre pour le plus grand plaisir des gens venus assister au spectacle.
Patrick Bruel et son public étaient en véritable symbiose, lorsque l’auteur-compositeur-interprète chantait des textes plus sérieux et portant des messages, tous étaient attentifs aux moindres paroles, mais dès que Patrick changeait de ton et se mettait à danser sur la scène, la foule se levait debout, dansait et chantait et a même réussi à surprendre le chanteur en lui montrant qu’elle connaissait même des chansons qu’il croyait inconnues, comme Marre de cette nana-là.
Se laissant inspirer par la vie en général et l’actualité, il nous l’a démontré en interprétant entre autres la pièce Maux d’enfants, accompagné sur scène par une troupe de danse hip up. Cette chanson est inspirée par les cas de suicide d’enfants victimes d’intimidation, et Les larmes de leurs pères, inspirée par les événements du printemps arabe. Outre les chansons tirées du plus récent album Lequel de nous, Patrick a aussi interprété plusieurs de ses grands succès, dont Alors regarde, Qui a le droit, J’te l’dis quand même et Casser la voix qui ont soulevé la foule. Il nous offrira aussi une magnifique interprétation de la magnifique chanson Jeff de Jacques Brel.
Comme invités hier soir, nous avons pu voir Jérôme Couture qui s’est joint à Patrick sur She’s Gone et Marie-Mai est arrivée vers la toute fin et l’a accompagnée sur J’te mentirai. Tout au long du concert, le public sera à même de comprendre le sens de toutes les chansons interprétées, car Patrick Bruel prend toujours le temps d’expliquer le contexte dans lequel il a écrit les textes.
Crédit photos : Pierre Giard
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