Le 12 novembre dernier avait lieu à l’Impérial Bell de Québec l’hommage aux grandes dames de la musique rock qui ont marqué les années 70 à 2000.
Un spectacle divisé en deux actes conçu par Elyzabeth Diaga (Dracula, Cavalia, Sheherazade et la revue musicale Rock Story) épaulée par quatre musiciens de haut calibre; Daniel Volj (basse et voix), Martin Bachan (guitare et voix), Daniel Marsolais (guitare, clavier et voix) et Maxime Lalanne (batterie).
On débutera en force avec Crazy on You (Heart), un medley de Pat Benatar; You Better Run, Treat Me Right, Hit Me With Your Best Shot, Invincible et Heartbreaker, Symply The Best (Tina Turner), Middle of The Road, Brass in Pocket, Don’t Get Me Wrong (The Pretenders), Dreamboat Annie, Magic Man, Barracuda (Heart). Rapidement Elyzabeth Diaga revint sur scène chaussant des patins à roulettes tout en interprétant Rapture, One Way or Another et Call Me (Blondie). N’oublions pas nos chanteuses québécoises; Call Girl (Nanette Workman), Illégal (Marjo) et Oxygène (Diane Dufresne), puis on termine le premier acte avec Bad Reputation, I Hate Myself et I love Rock & Roll de l’Américaine Joan Jett. À part quelques placoteux, le public en général s’est bien amusé en chantant et dansant.
Le deuxième acte m’a beaucoup plus, tant par le choix des artistes que des chansons. On repart en lion avec Sweet Dreams, Here Comes The Rain Again, Missionary Man et Would I Lie To You (Eurythmics), un p’tit tour en France avec C’est comme ça (Les Rita Mitsouko), J’ai vu (Niagara), et aux États-Unis avec En vogue et Free Your Mind. Suivra un bloc canadien avec Love Is (Alannah Myles), You Oughta Know (Alanis Morissette), Don’t it Make You Feel (Headpins) et l’irlandaise à la voix unique, Sinéad O’Connor, avec Mandinka et Nothing Compares 2 U.
Elyzabeth a reçu une belle ovation pour l’interprétation intégrale de la pièce Alone (Heart). Mes préférées furent Zombie (The Cranberries) et Bring Me to Life (Evanescence) qui lui valurent une autre ovation du public. Le rideau tombe sur Music (Madonna), Rolling in The Deep (Adele) et Born This Way (Lady Gaga). En rappel nous avons eu droit à la version des soeurs Wilson (Heart) de Stairway to Heaven (Led Zeppelin), un petit bijou.
Un spectacle très bien rodé, au décor simple, efficace et bien exploité. Des éclairages qui donnaient une chaleur aux chansons et la voix d’Elyzabeth Diaga qui fut d’une justesse incroyable. Tout au long de la soirée, elle a su s’adapter à toutes les particularités des voix des Reines à qui elle a rendu hommage. Elle était parfaitement à l’aise sur scène et a eu avec ses musiciens beaucoup de plaisir. Mon seul bémol, j’aurais bien aimé entendre les versions complètes des chansons, mais ça valait quand même le détour. Un spectacle divertissant.
Crédit photos : Jean-François Desputeaux
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