Après un an et demi de travail loin des projecteurs, Jason Bajada a enfin eu l’occasion de dévoiler son nouvel album, Volcano, lors de son lancement officiel au Centre Phi le 10 février. Une centaine de personnes se sont déplacées pour découvrir ce deuxième opus en français pour l’auteur-compositeur-interprète.
Chaudement applaudi lors de son arrivée sur la petite scène, Jason Bajada entamait aussitôt l’interprétation d’une première chanson. Pour ce dernier disque, l’artiste a travaillé avec une impressionnante liste de collaborateurs, dont Stéphanie Lapointe, avec son timbre de voix doux et apaisant, qui est d’ailleurs venue accompagner le chanteur le temps de quelques morceaux lors du lancement. Marie-Pierre Arthur, François Lafontaine (Karkwa) Olivier Langevin (Galaxie), Jocelyn Tellier (Dumas) et Camille Poliquin (Milk & Bone) ont, entre autres, également mis la main à la pâte en collaborant de près ou de loin sur l’album.
Accompagné de ses quatre musiciens, dont Samuel Joly à la batterie qui a également réalisé Volcano, Jason Bajada semblait fébrile et soucieux de la réaction du public à sa nouvelle musique, qui s’est finalement avérée très positive. Tapant du pied ou bougeant la tête au rythme de la musique pop-rock, les spectateurs ont pu rapidement s’imprégner de cet univers musical teinté d’éruptions volcaniques et de moments plus calmes, bien à l’image d’un volcan.
La courte soirée de lancement a néanmoins permis, grâce aux six chansons interprétées, d’apprécier le solide travail derrière Volcano : un album raffiné, généralement assez mélancolique tant dans la musique que dans les textes, mais à la fois rempli d’espoir et d’émotivité. Pékin (Les amitiés), le premier extrait à avoir été rendu disponible avant le lancement, est sans contredit la pièce la plus intéressante, qui deviendra sans doute un ver d’oreille dont on ne se lassera pas de si tôt. Fort est à parier que les dernières compositions de Jason Bajada joueront beaucoup ce printemps. Un album accessible, où l’on sent l’auteur raconter ses moments plus sombres, mais toujours teintés d’une belle lumière.
Crédit photo : Richmond Lam
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