Neuf ans après le premier long métrage, la suite Les 3 p’tits cochons 2 prend enfin l’affiche ce vendredi 1er juillet partout au Québec. Réalisé par Jean-François Pouliot, le film présente encore une fois un trio à la sexualité débordante, où les aventures et les quiproquos s’enchaînent.
Mettant en vedette Guillaume Lemay-Thivierge, Paul Doucet, et cette fois-ci Patrice Robitaille en remplacement de Claude Legault, qui a renoncé à reprendre son rôle, Les 3 p’tits cochons 2 débute et on pourrait croire à un film cliché, truffé de relations homme-femme stéréotypées. Rémy, Christian et Mathieu n’ont visiblement toujours pas une vie de couple stable.
Pourtant, plus l’histoire avance, plus le scénario de Pierre Lamothe et Claude Lalonde dévoile des relations et des dénouements inattendus. Contrairement au premier film, où seules des relations hétérosexuelles étaient présentées, un personnage ira cette fois jusqu’à faire un coming out. L’histoire prend alors une toute autre tournure et c’est rafraichissant.
Dans le rôle des conjointes de Rémy et Mathieu, il est agréable de revoir Sophie Prégent et Isabel Richer, excellentes dans leur personnage respectif. On découvre aussi un nouveau visage, Maxime Lepage, dont la première apparition dans le film ne laisse pas présumer l’importance qu’il aura par la suite.
Les trois frères vivent encore une tonne d’aventures, se mettent les pieds dans les plats, et surtout, vivent leur sexualité au moment présent sans toujours penser aux conséquences. Malgré certains conflits et malentendus entre eux, l’amour fraternel reprendre le dessus, au moment où Rémy, Christian et Mathieu s’apprêtent à commémorer l’anniversaire de décès de leur mère.
Un film somme toute léger, assez prévisible, mais agréable à regarder cet été pour rire un bon coup, et même parfois réfléchir.
Crédit photos : Mélanie Pilon
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