C’est le 17 juin dernier qu’a eu lieu le Gala de Mario Jean et Billy Tellier au Grand Théâtre de Québec dans le cadre des 18 ans du festival du rire ComédiHa! Voici un survol de la soirée.
Le festival a définitivement mis les bouchées doubles avec ces deux animateurs qui font la paire.
L’amour n’a pas d’âge
Billy Tellier est dans la trentaine et Mario Jean dans la cinquantaine. Alors que l’âge peut sembler être un chiffre banal entre deux humoristes, il est la raison de multiples blagues entre eux. Ils utilisent le clash de générations pour en faire un outil d’humour. Mario Jean nomme ses pantalons « skippy » au lieu de « skinny » et parle d’un « rade » à la place d’un « rave ». Sous le regard amusé de son complice qui ne s’empêche pas d’en ajouter et de rire de son coéquipier. C’est ce qui fait perdurer les blagues. La dualité entre les deux hommes se transforme en complicité. Ils sont drôles et surprenants : on les aime.
Encore une fois, ce n’est pas un Gala ComédiHa! sans les différents invités qui viennent pimenter le tout et ajouter de la couleur à cette délicieuse recette.
Les ingrédients essentiels
Dominic et Martin ont dévoilé qu’en 2017 on se dit les vraies affaires « le spray tan : dis-le si ton but c’est de devenir une Doritos ». Sylvain Larocque a fait remarquer la différence au niveau de la technologie entre les Baby boomers et les autres générations et que ceux-ci pouvaient se plaindre sur son site web « tu-sais-même-pas-comment-marche-un-ordi-vieux-criss.com ». Les Denis Drolet ont brillé par leur intensité. Daniel Grenier a fait un numéro original avec des objets imposés par les animateurs de la soirée. Il devait se débrouiller avec peu. Il est divertissant et surtout surprenant. Antoine Vézina et Tammy Verge ont partagé leurs jeux de rôle qui virent mal (l’instructeur de tennis et la jeune étudiante). Éric Lampaert a imité avec justesse deux tortues qui font l’amour. Alex Perron, qui montait sur cette scène pour la première fois depuis 4 ans, a donné ses conseils pour une orgie réussie et a conseillé aux femmes de prendre des notes : « …il faut 7 à 9 personnes, c’est comme les patates, ça dépend de la grosseur », recommandant aussi de mettre du papier parchemin sur les murs. Vincent C a apeuré le public avec son truc de magie du couteau qu’il passait entre ses doigts à toute vitesse.
Le dernier numéro a pris place dans un décor de château. Il était composé de Stéphane Fallu, qui interprétait un colon (intestin), des Denis Drolet ainsi que de Mario Jean et Billy Tellier. Mais aussi de Jean-Thomas Jobin dans le rôle de Lord Ashton qui défendait que ce n’est pas vrai qu’il n’a jamais existé « les gens qui pensent ça sont des gens qui galvaudent ». Ils étaient réunis afin de fêter le 409e de la Ville de Québec, car « ça l’air que maintenant on n’a pas besoin d’un chiffre rond pour célébrer ». De plus certains gagnants Telus étaient figurants dans ce numéro.
L’événement s’est terminé sur une note positive avec des confettis pour fêter les 18 ans du ComédiHa! En bref, une fois de plus, la soirée a rendu hommage à son mandat : décrocher des sourires!
Crédit photos : Mario Bastien
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