Pour sa troisième visite en sol québécois, c’était au tour du Palais Montcalm de recevoir Steven Wilson, multi-instrumentiste britannique qui est depuis plus de vingt-cinq ans un synonyme d’excellence dans l’univers de la musique rock progressive.
Une salle pleine à craquer de fans de l’artiste et de son oeuvre l’attendait pour sa tournée To The Bone Tour. Monsieur Wilson nous a proposé un éventail musical très varié, allant de touches de rock, de pop, de hard rock, d’électro, quelques passages jazz-fusion, du groove puis des moments aériens et atmosphériques.
Sa musique se fait tour à tour lourde, noire, douce, mélancolique ou nostalgique. Le talent de Wilson pour la composition et la mise en scène est indéniable, ce qui fait que ses prestations sont riches et spectaculaires en voyages musicaux, mais également intimistes et inclusifs. Divisé en deux parties, le concert est surtout axé autour de son dernier album To The Bone, mais aussi quelques pièces de 4 1/2 et de Hand.Cannot.Erase.
Wilson était appuyé par une solide équipe de musiciens chevronnés tels que Nick Beggs, dont on a pu apprécier la dextérité à la basse ainsi qu’au stick, Adam Holzman aux claviers sur lesquels il a multiplié les prouesses, Craig Blundell à la batterie qui a offert une performance technique exceptionnelle et Alex Hutchings qui a soulevé la foule avec de belles envolées sur sa six cordes. On a pu savourer Nowhere Now, Pariah, Home Invasion/Regret #9, The Creator Has a Mastertape, Refuge, People Who Eat Darkness et Ancestral. Un court entracte le temps de revenir sur terre et on repart avec Arriving Somewhere but not Here, Song of I, Lazarus (Porcupine Tree), Permanating, Detonation, Same Asylum as Before, Song of Unborn et mes deux préférées; Vermillioncore et Sleep Together (Porcupine Tree) sans oublier une nouvelle version de Don’t Hate Me.
Pour le rappel, Wilson a offert un hommage inattendu aux fans de ses débuts. Arrivant seul sur scène avec en main un mini amplificateur dans lequel il a branché sa guitare, il leur a offert la merveilleuse pièce Even Less (Porcupine Tree) et il s’en est suivi une ovation à faire trembler les murs du Palais Montcalm. Le tout s’est terminé avec Sound of Muzak (Porcupine Tree) et la sublime The Raven that Refused to Sing.
Un spectacle bien rodé, des éclairages et des projections qui créèrent l’ambiance voulue, une qualité sonore exceptionnelle rehaussée d’un système quadriphonique, tout cela permettra d’apprécier toutes les dimensions de tous les univers de Steven Wilson.
Bref, un autre passage dans la Vieille-Capitale qui restera gravé dans la mémoire de ses fans!
Steven Wilson au Palais Montcalm
Steven Wilson au Palais Montcalm
Steven Wilson au Palais Montcalm
Steven Wilson au Palais Montcalm
Steven Wilson au Palais Montcalm
Steven Wilson au Palais Montcalm
Eric Grenier a écrit
Vous êtes le seul média au Québec à avoir parlé de ce magnifique concert.
Merci