Alan Parsons : un musicien d’une extrême générosité!

Un froid sibérien ne m’a pas empêché, le 26 février dernier, de me rendre au spectacle d’Alan Parsons Live Project pour son retour au Grand Théâtre de Québec dans le cadre de sa tournée The Secret, dont l’album du même nom paraîtra le 26 avril prochain.

Pour ceux qui étaient au spectacle de 2015, une impression de déjà entendue? Toutefois, il s’agit d’Alan Parsons et avec tant de générosité, de qualité et d’intégrité, on ne peut que lui pardonner. Il nous a donc livré une solide prestation de près de deux heures, d’une qualité sonore irréprochable agrémentée d’explications et d’observations dans un excellent français.

Alternant entre sa guitare et ses claviers, Parsons était accompagné de Tom Brooks (claviers), Guy Erez (basse), Jeff Kollman (lead guitare), Dan Tracey-Castonguay (guitare rythmique), Danny Thompson (batterie), Todd Cooper (saxophone et voix) et P.J. Olsson (voix principale).

À tour de rôle, Parsons, Olsson et Cooper ont chanté les incontournables, mais en entrée, une pièce du nouveau CD One Note Symphony, puis ont suivi avec Time, Breakdown/The Raven, I Wouldn’t Want To Be Like You, Psychobabble, Luciferama, Don’t Let It Show, I Robot, Limelight, Can’t Take It With You, Standing On Higher Ground, Old And Wise, Prime Time, Sirius et Eye In The Sky. À travers ces pièces, deux nouveautés, soit As Light Falls et Miracle. Et pour conclure cette soirée des plus animées : danse et ovations non-stop et on a eu en rappel Doctor Tarr And Professor Fether (The System Of) ainsi que Games People Play.

Notons finalement que Parsons a laissé énormément de place à ses musiciens, eux qui nous ont émerveillés par leurs talents et leurs prouesses sur leurs instruments respectifs. À cela, ajoutons de sublimes harmonies vocales, des éclairages spectaculaires rehaussant chaque pièce. En somme, tout pour qu’encore une fois les spectateurs soient comblés.