
Samedi dernier, c’était le retour fort attendu, au Capitole de Québec, des rois et maîtres du rock progressif métal américain Dream Theater.
Les murs ont tremblé sous une décharge de décibels et un tsunami de notes gracieuseté du quintet composé de James Labrie (chant), John Petrucci (guitare/voix), Jordan Rudess (claviers), John Myung (basse) et de Mike Mangini (batterie). Les « maîtres de la technique » étaient de passage pour nous offrir leur tout dernier opus Distance Over Time lancé le 28 février dernier.
C’était devant une salle comble et survoltée que les musiciens ont débuté avec Untethered Angel après une petite introduction sur écran géant, et ce fut le départ pour un voyage musical exceptionnel de plus de deux heures trente : A Nightmare To Remember, puis l’incroyable Fall Into The Light, Barstool Warrior, In The Presence of Enemies Part 1 et Pale Blue Dot qui mit fin à une extraordinaire première partie.
À son retour, le groupe Dream Theater nous offrira l’album Metropolis PT 2 : Scenes From A Memory, qui fête cette année ses vingt ans, en intégralité. Tout y passera : Regression, Ouverture 1928, Strange déjà vu, Though My Words, Fatal Tragedy, Beyong This Life, Through Her Eyes, l’exceptionnelle Home, The Dance Eternity, One Last Time, The Spirit Carries On et Finally Free… Ayoye! Je n’ai pas d’autres mots pour décrire l’expérience que nous avons vécue! Un spectacle rodé au quart de tour, de la musique complexe et d’une grande finesse, une exécution sans faille et d’une précision chirurgicale, des riffs puissants et des mélodies accrocheuses, auxquels j’ajoute des jeux de lumière fabuleux, parfaitement synchronisés et un son puissant, mais d’une clarté irréprochable!
James Labrie était en pleine forme et en pleine possession de sa voix, John Petrucci à la guitare est tout simplement un Dieu, je n’ai pas d’autre définition pour décrire cet as de la technique et ce génie musical puisqu’il compose également la plupart des pièces du groupe. Un grand ce Petrucci. Jordan Rudess était quant à lui plus exubérant avec son clavier fixé sur un pied hydraulique mobile qu’il levait et tournait à sa guise. Il a aussi, à quelques reprises, pris son clavier portatif et se promena sur la scène tout en continuant de jouer vigoureusement sur les touches, tout au grand plaisir des spectateurs.
Le bassiste John Myung est fascinant regarder, dans sa bulle, ses doigts virevoltant avec dextérité sur le manche de son instrument. Mike Mangini, qui a remplacé depuis plusieurs années l’exceptionnel Mike Portnoy, est lui une machine de guerre et un acrobate sur sa batterie, quoique moins démonstratif que ce dernier.
Et pour clore cet extraordinaire spectacle, nous avons eu droit à une de mes pièces favorites, Pull Me Under, de l’album Images and Words (1992). Bref, ce fut un spectacle remarquable, impeccable sur toute la ligne et grandement apprécié d’un public qui ne s’est pas privé de chanter à plusieurs reprises en chœur avec Labrie qui lui, de son côté, s’est montré des plus ravi et reconnaissant.
Dream Theater au Capitole de Québec
Dream Theater au Capitole de Québec
Dream Theater au Capitole de Québec
Dream Theater au Capitole de Québec
Dream Theater au Capitole de Québec
Dream Theater au Capitole de Québec
Crédit photos : Jean-François Desputeaux
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