
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais sa voix vous est probablement familière. En effet, vous avez pu l’entendre dans différentes publicités, notamment pour la SAAQ et la Banque Nationale, et la découvrir dans certaines séries québécoises. Jani Pronovost fait tranquillement sa place dans le milieu artistique, un projet à la fois.
Depuis sa plus tendre enfance, Jani Pronovost, originaire de Boucherville, est une habituée des planches. « Plus jeune, je faisais beaucoup de théâtre. Puis, j’ai décidé de m’éloigner de la scène pour faire un baccalauréat en communication à l’Université Laval. Avec mon diplôme en poche, je suis allée travailler dans une agence de publicité à Montréal. Mais j’avoue que j’étais un peu envieuse de celles et ceux qui avaient pris le chemin de la création artistique. Je faisais de la rédaction publicitaire, mais ce n’est pas tout à fait pareil, même si c’est très complémentaire. Alors, j’ai décidé de reprendre le théâtre ». Finalement, c’est aux Ateliers Danielle Fichaud que Jani Pronovost choisit de s’inscrire.
« Cette année-là, Danielle Fichaud a décidé de partir une cohorte spéciale d’une dizaine d’étudiants qui allaient vivre l’ensemble de la formation qu’elle propose habituellement dans une logique de formation continue à la carte. J’ai été choisie alors je me suis investie totalement dans ce projet! » De par ses expériences passées, Jani Pronovost était très familière avec la scène, mais peu avec la technique. « Ça c’est quelque chose que j’ai appris dans les cours. M’inscrire à l’agence artistique Geneviève Champagne a également été une occasion de mieux connaître le milieu de l’intérieur. » Évidemment, le métier de comédienne demande d’accepter des hauts et des bas. « Ça fait partie du métier », souligne la jeune femme, heureuse de commencer à trouver sa place.
Rapidement après avoir été diplômée des Ateliers Danielle Fichaud, Jani Pronovost a participé au projet Les Laissés pour Conte, au sein duquel des artistes et des auteurs de la relève travaillaient autour d’une thématique particulière. « C’était une expérience formidable, non seulement pour le projet, mais aussi pour les personnes que j’y ai rencontrées. Et puis, ajoute la comédienne en riant, parce que c’est la première fois que j’étais payée pour faire du théâtre! »

Par la suite, c’est la série Like-moi! qui est devenue l’un de ses « lieux » de prédilection. « Je me suis fait connaître tranquillement en remplaçant des comédiens lors des répétitions. Je suis presque devenue la remplaçante officielle d’ailleurs! Puis, petit à petit, on m’a fait confiance et j’ai pu avoir de petits rôles ». Évidemment, l’expérience caméra est très différente de celle du théâtre. « Sur scène, tu as directement le pouls du public alors que devant la caméra, c’est complètement différent. Mais je suis vraiment chanceuse d’avoir fait mes débuts avec l’équipe de Like-moi! C’est une équipe géniale ». Pour les mois à venir, Jani Pronovost espère décrocher un rôle afin de pouvoir « entrer en relation avec un personnage », comme elle dit.
D’ici là, pour découvrir un autre versant de Jani Pronovost, TV5 diffusera, à compter du 7 mai prochain, Les Princes à Calcutta. « Les Princes, c’est une ligue de 80 femmes environ qui jouent à la balle molle. Depuis des années, notre groupe a des projets caritatifs. Mais cette fois, on a décidé de faire ça autrement ». Ainsi, 16 membres du groupe sont partis en Inde pour vivre une expérience humanitaire de deux semaines. « L’idée, c’était de faire découvrir la balle molle à des jeunes filles issues d’un milieu défavorisé de Calcutta. Évidemment, notre but est aussi d’utiliser le sport pour amener des discussions sur divers sujets ». Voilà certainement une expérience qui a marqué Jani Pronovost et dont elle pourrait s’inspirer pour ses prochains rôles.
Entrevue réalisée par : Christelle Lison
Crédit photo : PJ Dufort
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