
Du haut de ses 26 ans, Leïla Donabelle Kaze a déjà une grande expérience de comédienne. Du théâtre à la télévision et même au cinéma, la jeune demoiselle éblouit celles et ceux qui la rencontrent.
C’est à la sortie d’une répétition que j’ai rencontré Leïla Donabelle Kaze. Détendue, la jeune femme m’a parlé avec passion de ce métier qu’elle aime par-dessus tout. « C’est au Cégep que je me suis intéressée aux arts de la scène. C’était un peu, je dois le dire, sans savoir exactement dans quoi je m’embarquais. En fait, les gens avaient l’air d’avoir du fun », me dit-elle en riant. En sortant du Cégep Marie-Victorin, Leïla Donabelle Kaze décide d’oser les auditions du conservatoire. « À ma grande surprise, j’ai été acceptée à mon premier essai! J’ai donc déménagé à Québec pour trois années ». Diplômée en 2017, la jeune artiste revient à Montréal sous les couleurs de l’agence artistique Geneviève Champagne. « Pour moi, c’était une occasion rêvée de pouvoir fréquenter des comédiennes de talent. Confiante, je me suis alors lancée en allant à des auditions. Eh là, incroyable! À la troisième, je crois, j’obtiens le rôle de Shanel-Magali pour la série L’Age adulte 2. Je pense que c’est avec cette équipe que je suis vraiment tombée en amour avec mon métier ».
Depuis, comme le mentionne Leïla Donabelle Kaze, elle est sur un nuage. Finalement, on pourrait penser que c’est presque par hasard que la demoiselle a découvert ce métier et pourtant… « C’est vrai que c’est un peu un hasard. En même temps, je me souviens de la première pièce de théâtre que je suis allée voir avec l’école. Je crois que c’est la première fois de ma vie que je restais sans bouger aussi longtemps. Par ailleurs, lorsque j’étais jeune, mon moment préféré de la semaine, c’était le vendredi soir, parce qu’on s’asseyait pour regarder un film ».

Depuis, Leïla Donabelle Kaze en fait des sacrifices, elle a travaillé fort. « Il faut être là à 100% quand tu vas une audition ou sur un plateau. Tu dois être là physiquement, mais aussi mentalement. Tu dois devenir ce personnage ». Des personnages, la jeune artiste en a adopté déjà plusieurs que ce soit dans Les Simone, Boomerang, M’entends-tu?, Une autre histoire ou encore Les Invisibles. Elle a même fait ses premiers pas au cinéma dans Fabuleuses. « Ce sont des expériences exceptionnelles, j’y prends à chaque fois beaucoup de plaisir. Je n’ai jamais pris un rôle en me disant que ça allait payer mon loyer. C’est presque à chaque fois le rôle de mes rêves », ajoute-t-elle en plaisantant.
Pour les deux prochains mois, du 23 avril au 18 mai, c’est sur les planches du Théâtre du Trident de Québec que le public pourra voir Leïla Donabelle Kaze. « La pièce s’appelle Je me soulève. C’est de la poésie québécoise. Un projet complètement différent. C’est vraiment une chouette expérience ». Vu l’énergie et la bonne humeur de Leïla, je ne doute nullement du plaisir qu’elle va avoir à se donner dans ce projet. Si vous ne connaissez pas la jeune artiste, c’est une occasion à ne pas manquer : https://www.letrident.com/pieces/je-me-souleve.
Entrevue réalisée par : Christelle Lison
Crédit photo : Annie Éthier
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