
Le dimanche 15 septembre dernier restera gravé dans ma mémoire, car Steve Hackett, l’artiste adoré des progueux de Québec, était de passage dans la Vieille-Capitale et plus précisément à la salle Louis-Fréchette au Grand Théâtre de Québec.
Pour cette tournée, Genesis Revisited, il nous a présenté son album favori dans son intégralité. Selling England By The Pound (1973) est aussi mon préféré en passant, ainsi que des pièces tirées de son troisième album solo Spectral Mornings qui fête ses quarante ans cette année et son dernier At The Edge Of Light. La salle était bondée de fans de monsieur Hackett et de nostalgiques de l’époque Genesis-Peter Gabriel.
Dès que les lumières se sont éteintes, une ovation a accueilli l’artiste et ses quatre musiciens chevronnés nous en ont mis plein les oreilles tout au long de cette fantastique soirée! Donc, la première partie était consacrée aux chansons d’Hackett dont la première Every Day au grand plaisir du public et enchaînée avec Under The Eye Of The Sun, Fallen Walls And Pedestals, Beast In Our Time, The Virgin And The Gypsy, TigerMoth, la sublime Spectral Mornings, ainsi que The Red Flower Of Tachai Blooms Everywhere. Ça s’est terminé avec Clocks-The Angel Of Mons. Les spectateurs étaient comblés et tout le monde ont exprimé leur bonheur par des cris et applaudissements à profusion.
Après une pause d’une vingtaine de minutes qui semblait interminable, le moment tant attendu était enfin arrivé avec l’interprétation de l’album culte de Genesis Selling England By The Pound. Nad Sylvan a entamé les premières notes de Dancing With The Moonlit Knight… c’était une ovation instantanée qui s’est répétée après chacune des pièces de l’album!
S’en est ensuivi I Know What I Like avec une petite touche psychédélique, ma préférée Firth Of Fifth; j’en ai encore des frissons en écrivant ces lignes et en me rappelant le superbe solo de guitare d’Hackett, More Fool Me, la magnifique The Battle Of Epping Forest où Nad Sylvan s’est surpassé par son interprétation sans faille, After The Ordeal, l’incroyable The Cinema Show, Aisle Of Plenty, la magnifique Déjà Vu qui aurait vraiment dû se retrouver sur cet album et pour terminer en beauté, la pièce Dance On A Volcano.
Submergé par les acclamations de la foule, Hackett et ses comparses sont revenus nous offrir Los Endos. Soirée magique ce fut: un son d’une grande clarté, de beaux et des musiciens de grand talent. Je nomme le maître des claviers monsieur Roger King, ensuite le magicien de la clarinette, du saxophone et des multiples flûtes monsieur Rob Townsend, puis le virtuose de la batterie qui nous a éblouis par sa dextérité ainsi que par sa technique rodée au quart de tour, sa force mais aussi son souci du petit détail Craig Blundell, poursuivant avec l’un des meilleurs bassistes prog de la planète monsieur Jonas Reingold, qui m’a personnellement émerveillé par sa précision et sa vitesse d’exécution et finalement monsieur Nad Sylvan qui a interprété dans toutes ses subtilités et avec une justesse Gabriellienne, le volet Genesis.
Steve Hackett est quant à lui un guitariste exceptionnel, d’une générosité extraordinaire et il nous a fait vivre une expérience musicale hors-normes. Merci monsieur Hackett!
Crédit photos : Jean-François Desputeaux
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