
Vendredi, le 22 novembre dernier avait lieu la première de la revue musicale Hard Rock Generation sous la direction artistique de Daniel L. Moisan (Prog Story) et du producteur Jean-Louis Croteau (JLC Musik Productions).
Les spectateurs étaient convoqués à l’auditorium Desjardins de la Polyvalente de Charlesbourg pour un retour dans le temps. Plus particulièrement dans les années 70, alors que le rock pesant régnait en maître et la radio FM aussi, représentée comme personnage central du spectacle, avec les animateurs et DJs qui servaient de pont entre les artistes et les auditeurs.
Daniel L. Moisan a choisi méticuleusement les artistes qui allaient donner vie à cette production, soit deux chanteurs et cinq musiciens : Daniel Grenier (voix), Mario Gosselin (voix), Andy Beaulieu (guitare, back vocal), Benoît Bolduc (guitare, back vocal), Pat Vir (basse), Alexandre Picard (claviers, back vocal) et Rémy Boivin (batterie).
C’est donc devant un auditoire fébrile, avec une demi-heure de retard, que le spectacle a commencé par une courte intervention sur écran géant de la syntonisation de la station de radio fictive HRCK-FM et où le DJ (Serge Trudel y prête sa voix) présentait sa compilation des succès et quelques faits marquants de l’actualité de la dernière décennie, alors que nous sommes retournés au 31 décembre 1979. Et là, commençait un gros party musical avec tout d’abord les Beatles (dont on ne pouvait ignorer l’influence) et leur Helter Skelter de 1968. Ensuite, se sont enchaînés chronologiquement Paranoid (Black Sabbath), Child In Time (Deep Purple) et j’en ai eu des frissons tellement l’interprétation était réaliste et la voix de Daniel Grenier était juste. I’m Eighteen (Alice Cooper), Immigrant Song et Black Dog (Led Zeppelin), War Pigs et Iron Man (Black Sabbath), Highway Star et Smoke On The Water (Deep Purple), School’s Out (Alice Cooper) étaient du spectacle et ils ont terminé avec Whole Lotta Love de Led Zeppelin.
Une première partie pesante à souhait avec toutefois un synchronisme à réajuster (suppression des temps morts/chevauchements entre vidéos et interprétation), mais normal un soir de première. Le choix des pièces était « su’a coche! », le public a participé, mais toujours en restant assis.
Une pause d’une quinzaine de minutes et on est retourné dans la machine à souvenirs avec Dream On et Walk This Way (Aerosmith), TNT (AC/DC), Detroit Rock City (KISS), Running With The Devil (Van Halen), Baba O’Riley (The Who), puis s’est ensuivi un solo de batterie explosif de la part de Rémy Boivin, lequel fut chaudement applaudi! On terminera cette revue musicale avec Highway To Hell (AC/DC), mais le public en a redemandé, alors les sept reviennent pour nous interpréter Eruption et You Really Got Me (Van Halen), Stairway To Heaven (Led Zeppelin) et finalement Rock and Roll All Nite (KISS) qui est venu clore le party.
Hard Rock Generation s’avère un bon divertissement où le son est parfaitement clair, les éclairages bien équilibrés même si parfois absents autour des solistes et des chanteurs. Les musiciens étaient vraiment de haut calibre, un peu nerveux, mais, comme je le mentionnais, c’est normal un soir de première. Ce qui compte est que le public, qui était venu pour se replonger dans cette époque musicale unique, s’y soit bien amusé.
Hard Rock Generation - Daniel Grenier
Hard Rock Generation - Mario Gosselin
Hard Rock Generation - Andy Beaulieu
Hard Rock Generation - Benoit Bolduc
Hard Rock Generation - Alexandre Picard
Hard Rock Generation - Rémy Boivin
Crédit photos : Jean-François Desputeaux
Voir plus de photos sur notre Facebook
Mario Picard a écrit
Super show !!!!